La Marque Edito
Quand la France fait un bras d'honneur
aux géants du cigare

Actualités du cigare

Le réveil d’une tradition qu’on croyait morte et enterrée

Imaginez un peu la scène : au cœur de la Bourgogne, dans un château du XIIIe siècle qui a survécu aux guerres, aux révolutions et même aux touristes, une bande d’investisseurs lyonnais complètement fous décide de défier l’ordre établi du cigare mondial. Leur plan diabolique ? Ressusciter le cigare français et faire trembler les géants caribéens sur leurs bases.

Pendant que les Cubains se reposaient sur leurs lauriers et que les Dominicains comptaient leurs dollars, la France mijotait son grand retour dans l’ombre du Château de Loyse, à La Chapelle de Guinchay. Après un demi-siècle d’absence (le temps de digérer quelques défaites historiques), voilà que nos compatriotes se lancent dans l’art du cigare “Hecho a mano” avec l’audace de ceux qui n’ont plus rien à perdre.

Le pari était tellement insensé qu’il en devenait presque génial : créer un cigare français capable de faire oublier les Cohiba et autres Montecristo. Autant dire qu’ils avaient plus de chances de voir Zidane revenir sur un terrain que de réussir ce coup de poker. Et pourtant…

Cigare Edito | Cigaroa - Cigares

Quand les Dominicains débarquent en Bourgogne

Une invasion pacifique aux allures de film

L’histoire commence comme un mauvais remake de “L’Auberge espagnole” version cigare. Les dirigeants d’Edito ont eu l’idée saugrenue de faire venir en France des maîtres torcedores de République Dominicaine. Imaginez ces artisans tropicaux débarquant en Bourgogne avec leurs chavetas (leurs couteaux sacrés) et découvrant que le climat local n’a rien à voir avec les Caraïbes !

Mais ces héros du roulage ne se sont pas démontés. Pendant des mois, ils ont transformé le château bourguignon en université du cigare, transmettant leurs secrets millénaires à des Françaises qui n’avaient jamais touché une feuille de tabac de leur vie. Le spectacle devait valoir le détour : d’un côté, les maîtres dominicains tentant d’expliquer l’art de l’empuño dans un français approximatif, de l’autre, des torcedoras françaises découvrant qu’un cigare, c’est un peu plus compliqué qu’un roulé-boulé au jambon.

Le miracle de la transmission

Contre toute attente, le miracle a eu lieu. Ces femmes françaises, armées de leur légendaire obstination et de leurs nouvelles chavetas, ont fini par maîtriser tous les mystères du métier : préparation des feuilles, écotage (l’art d’enlever la nervure centrale sans massacrer le tabac), formation de l’âme du cigare, pose de la cape… Bref, tout ce qui sépare un cigare d’exception d’un vulgaire bout de papier roulé.

Le résultat ? Des torcedoras françaises qui perpétuent aujourd’hui une tradition qu’on croyait définitivement enterrée avec Napoléon III. Chapeau les filles !

La chasse au trésor : dénicher les meilleurs tabacs

Edito ne fait pas dans la demi-mesure. Plutôt que de se contenter des restes, ils sont partis chasser le meilleur tabac aux quatre coins des Amériques : Saint-Domingue, Cuba, Honduras, Nicaragua, Pérou… Une véritable tournée des grands-ducs du tabac qui aurait rendu jaloux Christophe Colomb lui-même.

Le plus fort, c’est qu’ils contrôlent tout, de la graine à la feuille finie. Leurs experts débarquent sur place pour vérifier que le séchage et la fermentation se passent bien, histoire d’éviter les mauvaises surprises. Parce qu’un cigare français raté, c’est le genre de chose qui peut vous pourrir une réputation pour les cent prochaines années.

Valery de Guisa | Cigares Edito | Cigaroa - Cigare
Photo JSL /M.S.

Les gammes Edito : du piano forte au fortissimo

Piano : quand la France joue les fines lames

L’assemblage Piano, c’est un peu la version cigare du petit noir en terrasse : raffiné, équilibré, sans chichi. Avec sa cape Connecticut élevée au Honduras (parce qu’il faut bien exotiser un peu) et sa tripe qui mélange Saint-Domingue, Honduras et Nicaragua, Piano développe ce qu’on appelle dans le jargon une “palette aromatique raffinée”.

Traduction pour les non-initiés : ça a du goût sans vous arracher la gueule. Les saveurs sucrées et les arômes herbacés font de Piano le compagnon idéal de ceux qui préfèrent la finesse à la brutalité. C’est le cigare parfait pour impressionner votre belle-mère sans risquer l’asphyxie collective.

Allegro : quand ça devient sérieux

Si Piano, c’est l’apéritif, Allegro, c’est le plat de résistance qui ne fait pas de prisonniers. Sa cape Colorado (variété Habano 2000 d’Équateur, rien que ça) enrobe une tripe venue tout droit des terroirs les plus virils : Cuba, Saint-Domingue, Honduras et Pérou.

Le résultat ? Un cigare qui a du caractère et qui le fait savoir. Saveurs chocolatées, arômes épicés, puissance et longueur en bouche… Allegro s’adresse aux amateurs de “modules rassasiants” qui considèrent qu’un cigare, ça doit vous marquer le palais pour la soirée. C’est le genre de cigare qui transforme n’importe quel amateur en Don Corleone le temps d’une dégustation.

“Le Petit” : l’art de la miniaturisation à la française

Parce que les Français excellent dans l’art de faire petit mais parfait (voyez nos voitures), Edito a créé “Le Petit”. Ces modules “demi-tasse” concentrent toute la complexité des grands assemblages dans un format qui ne vous prendra que 20 minutes de votre précieux temps.

À 30 euros la boîte de 5, c’est l’occasion de goûter à l’excellence française sans hypothéquer la maison. Parfait pour ces moments où vous voulez vous faire plaisir sans que madame vous fasse la gueule jusqu’à Noël.

L’art du pairing : ou comment transformer un cigare en symphonie gustative

Piano : l’harmonie des terroirs (avec un grand T)

Avec Piano, on joue dans la cour des grands. Côté spiritueux, un Cognac VSOP révèle toute la subtilité de cet assemblage. Le Hennessy Paradis (si votre banquier est d’accord) ou le Rémy Martin XO créent des accords qui feraient pleurer de joie un œnologue bourguignon.

Pour les amateurs de whisky qui se respectent, un Macallan 18 ans (oui, c’est cher, mais c’est pour la science) ou un Glenfiddich 21 ans s’harmonisent avec Piano comme un costume sur mesure. Le fruité écossais épouse la douceur française dans un mariage plus réussi que celui de Napoléon et Joséphine.

Question vins, la géographie fait bien les choses : un Chassagne-Montrachet blanc (parce qu’on est en Bourgogne, nom de Dieu !) révèle les notes herbacées de Piano. Et si vous voulez vraiment faire les choses bien, un Gevrey-Chambertin rouge accompagnera parfaitement les gros formats comme le Churchill.

Pour les thés (oui, on peut aussi être raffiné sans alcool), un Darjeeling first flush ou un thé blanc Pai Mu Tan s’accordent naturellement avec Piano. Ces thés nobles ont la délicatesse de ne pas écraser l’assemblage français.

Côté café, un Blue Mountain jamaïcain (le Rolls du café) ou un Kona hawaiien offrent la douceur nécessaire pour ne pas faire de l’ombre à Piano.

Allegro : quand on sort l’artillerie lourde

Allegro, c’est du costaud, alors on sort les grands moyens. Un rhum vieux agricole comme le Clément XO ou le Rhum JM 15 ans fait des étincelles avec cet assemblage. Les notes de cacao et d’épices du rhum martiniquais créent avec Allegro une alchimie qui ferait rougir un alchimiste.

Les whiskies tourbés trouvent ici leur terrain de jeu favori : un Laphroaig 25 ans (attention, ça décoiffe) ou un Ardbeg Uigeadail apportent cette dimension fumée qui exalte les épices d’Allegro.

Côté bordeaux, un Pauillac ou un Saint-Estèphe de belle garde (gardez le Mouton Rothschild pour les grandes occasions) accompagnent magnifiquement Allegro. Ces vins qui ont du coffre révèlent toute la puissance maîtrisée de l’assemblage français.

Pour les inconditionnels de l’Armagnac, un flacon hors d’âge comme le Darroze 1973 crée avec Allegro des accords d’une rare intensité. Attention, après ça, vous risquez de voir la vie en rose pendant quelques heures.

“Le Petit” : la sophistication express

Les formats “Le Petit” méritent des accords à leur mesure. Un Champagne Blanc de Blancs (Dom Pérignon si vous voulez frimer, Krug si vous voulez vraiment impressionner) sublime ces moments d’excellence concentrée.

Pour rester dans le terroir, un Calvados du Pays d’Auge ou un Marc de Bourgogne créent des accords territoriaux d’une grande harmonie. C’est ce qu’on appelle jouer à domicile !

Les accords gastronomiques : quand le cigare rencontre la bouffe

Piano : la finesse à la française

Piano trouve ses accords parfaits dans notre patrimoine gastronomique. Les fromages affinés comme un Comté 24 mois (celui qui pique un peu) ou un Roquefort Papillon (attention aux narines sensibles) révèlent la complexité herbacée de Piano.

Un foie gras de canard avec un confit d’oignons, c’est l’accord parfait pour faire chanter les notes sucrées de Piano. Après ça, vous comprendrez pourquoi les Américains nous envient.

Côté desserts, une tarte Tatin (la vraie, pas la version industrielle) ou un millefeuille à la vanille créent une harmonie parfaite avec Piano Churchill. C’est ce qu’on appelle finir en beauté.

Allegro : la puissance au service du goût

Allegro demande du caractère dans l’assiette. Un gibier comme le sanglier aux châtaignes (chassé par vos soins si vous êtes un vrai) ou le cerf sauce grand veneur révèle toute la richesse de cette gamme.

Les chocolats noirs de grand cru (Valrhona Guanaja 70% ou Michel Cluizel Los Ancones) créent des accords d’une intensité rare avec Allegro. Attention, ça peut provoquer des extases gustatives.

Les fromages corsés comme un Munster fermier (celui qui sent jusqu’à la rue) ou un Époisses de Bourgogne s’harmonisent parfaitement avec les épices d’Allegro.

“Le Petit” : la gourmandise en version concentrée

Les formats “Le Petit” s’accordent parfaitement avec la petite pâtisserie française : macarons Pierre Hermé (les vrais, pas les copies), financiers de chez Ladurée, ou madeleines de Commercy créent des moments de pure gourmandise.

Les chocolats fins de Patrick Roger ou Jean-Paul Hévin offrent des accords d’une subtilité remarquable avec ces petits bijoux français.

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La revanche du cigare français

Quand l’administratif devient révolutionnaire

Edito a même réussi l’exploit de rendre l’administration française cool. Enregistrée auprès de la DNGSI comme Manufacture de tabac sous le numéro 3 (ils sont fiers de leur classement), la manufacture prouve qu’on peut être français ET efficace.

Le contrôle qualité ? “Tolérance zéro”, comme ils disent. Chaque étape est surveillée comme le lait sur le feu : hygrométrie, lutte contre les bestioles qui bouffent le tabac, roulage, murissement… Bref, ils prennent ça au sérieux.

L’accessibilité de l’excellence (sans se ruiner)

Avec des prix de 14 à 22 euros, Edito prouve qu’on peut faire du luxe accessible. C’est moins cher qu’un repas dans un restaurant parisien et ça dure plus longtemps qu’un film au cinéma. Le calcul est vite fait !

L’avenir radieux du cigare tricolore

Une renaissance qui fait tache d’huile

Le succès d’Edito prouve que la France peut encore surprendre le monde. Cette renaissance du cigare français inspire d’autres secteurs et montre qu’avec du culot, du savoir-faire et un peu de folie, on peut bousculer les hiérarchies établies.

Le modèle français appliqué au cigare

Edito, c’est finalement tout ce qu’on aime dans l’exception française : l’audace de défier les géants, l’exigence de la qualité, le respect de la tradition, et cette petite pointe d’arrogance qui nous caractérise si bien.

Dans les volutes qui s’élèvent du Château de Loyse, c’est un peu l’âme française qui reprend du poil de la bête. Piano et Allegro ne sont pas que des noms de gammes : c’est la bande-son d’une France qui refuse de se laisser faire.

La manufacture Edito écrit une page d’histoire qui prouve qu’avec de l’audace et du savoir-faire, on peut encore faire trembler les géants sur leurs bases. Et ça, mes amis, ça mérite bien un cigare !

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